On dit souvent que les Parisiens sont aigris, tristes, qu'ils manquent de créativité. Certaines légendes provinciales affirment même que les Parisiens ont vendus leurs sourires au diable. Et bien, j'y croyais jusqu'à présent mais certains d'entre eux m'ont prouvé le contraire!

Baptisée "la guerre des post-it", l'initiative de l'entreprise Ubisoft gagne en effet du terrain. Ce qui n'était, à la base, qu'un "délire" commence à prendre des proportions démentielles. 

Explication: A l'origine, pendant un pause déjeuner, des employés d'Ubisoft réalisent avec des Post-it, un Space invader. Les employés du batiment d'en face, appartenant à la BNP, rétorquent avec un Pacman et un fantôme... La provocation de trop, la guerre était déclarée! Depuis, pas une pause sans que l'on ne voit apparaître de nouveaux personnages pixelisés sur les fenêtres encore disponibles. Le mouvement s'est énormément développé à la Défense, à Paris, et aurait contaminé le sud de la France, Londres et New-York! Certains n'hésitent pas à faire des heures sup' pour impressioner l'adversaire.

Le groupe GDF Suez revendique également la paternité du mouvement. Mais est-ce vraiment important de savoir c'est qui qu'a commencé?

Ces (ré)créations artistiques renforcent l'esprit d'équipe de la boite expliquent les uns. D'autres sont simplement heureux de passer quelques bons moments au boulot. Dans une ambiance de cour de récré, des centaines d'employés décorent ainsi leurs immeubles pour le plus grand plaisir des passants. Ce qui pourrait être le scénario d'une bonne pub créative se déroule dans la réalité. Du grand n'importe quoi, mais du n'importe quoi fort sympathique! Je n'ai pu m'empêcher de vous faire partager ce qui n'était qu'un délire mais qui restera l'un des délires les plus drôles de l'histoire de Paris. Après l'artiste anonyme Space Invader, le pixel-art a de l'avenir devant lui...

Deux vidéos pour apporter quelques explications: 

+ Charles Cartigny +